IMMOBILIER : UNE VALEUR REFUGE
Dans une période de tourmente financière, les placements sûrs ne sont pas légion. Demeurent les matières premières et l’immobilier : « la pierre, l’investissement refuge ».
En effet, lorsque la valeur des investissements et placements ‘papier’ perd de sa crédibilité, la réalité de la pierre prend tout son sens, et ce depuis la nuit des temps : tout peut disparaître, les banques, les états, les services publiques, si le bouleversement ne va pas jusqu’à la guerre civile et la saisie des biens immobiliers, la valeur sûre est la maison, le potager, le poulailler, et les biens loués à autrui…
Dans cette situation, il devient difficile de croire à une baisse importante des prix de l’immobilier, ce d’autant que grand nombre de petits investisseurs se ruent sur les produits d’investissements locatifs, maintenant dans certaines régions le niveau des prix à une valeur certaine.
Il est un bien pour lequel les particuliers refusent de perdre de l’argent par rapport à leur prix d’achat. Si vous considérez une voiture, une console de jeux, des vêtements, et tout autre bien hors objet d’art et de collection, vous conviendrez que le vendeur accepte de façon naturelle une décote, parfois même importante, sur le prix de vente par rapport au prix d’achat. Dans le cas de l’immobilier, c’est l’inverse : le vendeur veut retrouver l’intégralité de son investissement et une petite plus-value, parfois même une plus-value certaine serait la bien venue. Conclusion : les prix des logements montent, montent… et seules quelques légères corrections dues à des situations économiques bien spécifiques viennent contrarier ce principe de base.
Peut-être avez-vous entendu parler de l’indice Insee du coût de la construction. Il est notamment utilisé pour revaloriser les loyers des locaux professionnels. Il se base sur un ensemble de valeurs, notamment les matériaux et la main d’œuvre. Cet indice est très représentatif de l’évolution du coût de la construction d’un bien immobilier. Vous observerez que la valeur de l’indice INSEE du coût de la construction fixée à 100 en 1953 est aujourd’hui de 1497.
Sur toute sa durée de vie l’indice Insee du Coût de la construction a connu quelques baisses très ponctuelles, mais la tendance a toujours été à la hausse. En 56 ans, il a été multiplié par environ 15 !… c’est la représentation chiffrée et parlante de l’augmentation du coût de fabrication d’une maison, d’un appartement. L’augmentation de cet indice est aujourd’hui d’autant plus portée par les pays émergents qui construisent et bâtissent, devenant de fait grands demandeurs en matières premières.
L’augmentation de la population est aussi un critère d’accroissement de la valeur de l’immobilier et notamment du foncier : plus de monde, toujours la même surface disponible, donc augmentation de la valeur des terrains.
L’immobilier est donc une réelle valeur refuge et il a encore de beaux jours devant lui.
PS : cette série d’articles est une émanation du site Terre-nouvelle.fr, dorénavant, tous les articles de gestion, finance et Immobilier seront publiés sur être-rentier.fr.
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